« L’homme qui aimait trop les livres » de Allison Hoover Bartlett

Editions Pocket
Parution le 02/01/2020
261 pages

Cette histoire est celle de passionnés extrêmes de livres, prêts à tout pour les posséder, quelles qu’en soient les conséquences.
Imaginez les se promenant dans la rue, croiser sur leur passage une librairie de livres anciens, dont la devanture se présente à eux remplie de trésors inestimables.
Ils poussent la porte de ce qui est pour eux la caverne d’Ali Baba. Sentir cette odeur, que dis-je, ce parfum de papier, jauni par le temps. Admirer ses reliures en cuir ou autre, dorées ou non, bonifiées par les années. Apercevoir ces titres précieux, des premiers tirages ou éditions limitées. Sans oublier évidemment la valeur financière de ces ouvrages, atteignant parfois des sommes incroyables. Les savoir là leur procurent des sensations irrésistibles.
« Lisez la première phrase qui arrête votre œil. Puis passer à une autre. Embarquez pour un voyage fait de découvertes, allez sonder des mers inexplorées. »
« Si vous ne pouvez les compter parmi vos amis, vous devez à tout prix faire en sorte qu’ils soient au moins des connaissances. S’ils ne peuvent entrer dans votre vie privée, ne leur refusez pas un minimum de reconnaissance pour autant. »

Et c’est ainsi que ces voleurs de livres rares et anciens se laissent tenter par ces butins, en faisant parfois usage de certains subterfuges inimaginables. Ils se disent amoureux des livres, leur but est tout simplement de les posséder, les lire n’est pas forcément leur objectif majeur. Ils se proclament véritables collectionneurs, parfois contraints de pousser les murs pour les stocker. Mais pas seulement….
Allison Hoover Bartlett se lance alors en quête de l’histoire fabuleuse et passionnante de l’un d’eux, le fameux John Gilkey. Son récit divinement raconté, nous fait pénétrer dans cet univers et découvrir les ficelles des organisations gravitant autour des traqueurs.
Excellent moment de lecture, en immersion totale avec les protagonistes, je me suis laissée prendre au jeu et ce fut avec un grand plaisir.
« Sur l’un des murs de la librairie, il y avait un marque-page avec cette phrase d’Oscar Wilde : « Je peux résister à tout sauf à la tentation ». »
A vous aussi ça vous parle, n’est ce pas ? 😉 Je vous souhaite toujours de belles lectures.